Otavalo suite des visites
Température fraîche le matin et le soir avec un bon 20° en milieu de journée. Lionel nous arrive en taxi de Quito, en pleine forme pour poursuivre le voyage avec nous. Nous en sommes tous réjouis.
3 jours en altitude pour l’acclimatation et visites communes.
La cascade de Peguche
Elle se situe dans un magnifique village où les quelques maisons sont élevées sur pilotis. Environnement protégé et entretenu où la végétation très variée s’étale et envahit. Les moustiques sont aussi très présents.
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Brumisation assurée à l’approche de la cascade qui fait 30m de haut sur 6m de large. |
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Maisons sur pilotis |
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Variété de sauge sauvage |
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Jolies fleurs jaune en forme de boule |
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Le village a conservé le « inty watana » ancien culte des Incas |
Village d’Iluman
Un peu décevant, manque d’ambiance. Nous visitons un petit atelier artisanal de fabrication de chapeau en feutre, forme, étirage, repassage et enfin séchage dans la rue au soleil.
Nous n’aurons pas trouvé de « shamans » pour la purification de nos énergies négatives.
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Séchage au soleil |
Le lac San Pablo
Lac d’origine glacière, 35 à 48m de profondeur, sert essentiellement aux sports nautiques, entouré de restaurants ouverts seulement le week-end.
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Il est situé au pied du volcan Imbabura |
Le poisson en équateur
Hormis les crevettes déjà évoquées, élevées sur la côte pacifique, il y a aussi le tilapia.
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Le tilapia, poisson de l’équateur présent sur tous les étals, parfois dans nos assiettes.
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L’élevage
est arrivé lorsque les crevettes ont subi une maladie dans les années
1990. Les bassins vides ont servi temporairement au tilapia qui finalement a perduré pour devenir une grande exportation
Lagunas de Mojanda
Composées de trois lacs, cratères de volcans dont le Fuya-Fuya à 4275m.
Nous passons de 2560m à 3720m d’altitude. 17km d’ascension sur une route pierrée avec près de 1200m de positif, on comprend mieux pourquoi nous avions du mal à trouver un taxi pour nous y emmener et un prix assez cher.
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Nous arrivons dans un endroit très désertique, sauvage. Nous prenons la précaution de retenir notre taxi pour le retour. |
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La plus grande des lagunes |
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Le sentier très large et défoncé est bordé d’arbustes (variétés de genêts) et fleurs |
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Herbe de la pampa |
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On s’amuse à grimper ce sentier très pentu pour rejoindre les garçons sur l’autre sentier de retour. Il nous faudra prendre le sentier de crête, à priori celui des « lapins » aux vues des crottes. |
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La deuxième petite lagune, on ne fera pas la troisième (faute de temps) |
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La flore d’altitude |
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Qui peut me dire le nom de cette fleur qui pousse à 3800m? est-ce la Bomaréa |
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Lupins |
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Que ce soit le marché couvert sur deux étages rempli de fruits, légumes, tenues indigènes, etc... Ou les rues qui foisonnent de kilomètres d’étals, on est très étonné : comment font-ils pour écouler toutes ces tonnes de marchandises?
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Otavalo à Cayambe
C’est le grand jour pour Lionel. Il lui faudra à son tour son temps d’adaptation pour retrouver les bonnes sensations sur un vélo lourd.
Pour une mise en route en douceur sur une étape courte mais avec beaucoup de dénivelé, notre "Jeannine Longo" le soulagera en lui prenant deux sacoches. N’empêche même lourdement chargée, elle est toujours devant nous dans les côtes (elle a de beaux restes de ces deux années de compétition passées avec la championne française.)
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Otavalo et la lagune de San Pablo |
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Les volcans nous entourent |
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On a rencontré très peu de cyclo-voyageurs, celui-là est sur la route depuis de nombreux mois
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Le premier jour, Lionel donne tout ce qu’il peut dans les ascensions à répétition |
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Une belle collection de carrosses de différentes époques au bord de la route. Y a pas de voleurs ?
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Cayambe à Guayllabamba
Montagne très tourmentée, façonnée et ravinée par les fortes pluies où au fond du précipice coule le Rio Pisque. Montagne meurtrie par cette route principale taillée dans son flanc sans compter toutes les pistes qui la sillonnent.
Les flancs du volcan Cayambe
à près de 5800m d’altitude sont parsemés de serres où poussent des
milliers de roses. Ça fait rêver, mais les conditions de travail y sont
moins «roses » entre les heures passées et les produits toxiques
respirés.
Des vendeurs de milliers de roses bordent la route, mais pas que...
Des variétés de fleurs de tournesol aussi, les bouquets sont prêts pour la saint Valentin demain.
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Le Rio Pisque |
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Ici on roule sur l’autoroute, au péage on trouve un compost à lombric, à quand chez nous ? |
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François à l’arrivée au col vers 2400m |
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Quel repas! Une poule au pot sauce champignons, légumes variés juste blanchis et riz |
Direction Quito (la capitale à 2850m et ses 3 millions d’habitants)
Ne pouvant plus être accueillis chez les amis de François, nous changeons notre itinéraire pour aller directement sur la ville de Quito que nous savons difficile en circulation, puisque enclavée dans une longue vallée dominée par les montagnes. Quatre routes pour y accéder....
L’environnement est tout gris, entre pollution, nuages bas, les sommets des collines disparaissent aux profits des maisons en parpaings non finies.
La route est courte 32 kilomètres seulement mais compliquée avec les nombreux camions, et des ascensions ardues (+1100m).
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C’est aujourd’hui la St Valentin, et on se voit offrir une rose pour notre départ. |
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Concertation sur la suite de l’itinéraire, on change de route... |
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Tout sourire, il me passe devant le nez, uniquement pour la photo! |
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Lionel heureux d’arriver à Quito, car déjà il rêve à son changement de braquet possible chez un bon vélociste. |
Visites de Quito
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Mitad del mundo (le milieu du monde)
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L’équateur est une ligne imaginaire qui est à égale distance du pôle nord et pôle sud pour séparer les deux hémisphères.
La toute première mission géodésique est française, envoyée par le roi Louis XV en 1736 en accord avec le roi d’Espagne, et le pays Équateur s'appelait la Grande Colombie. Une autre mission de ce type eu lieu au même moment en Laponie.
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200 ans après, un petit édifice est érigé.
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En
1979 un monument plus important voit le jour, des échoppes, des
restaurants, une église qui chevauche la ligne de l’équateur, une
reconstitution des habitats indigènes de l’époque jusqu’à l’arrivée des
Espagnols. Un musée « français » qui relate les études et missions.
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Vous devinez aisément ceux qui sont dans l’hémisphère nord, et ceux qui sont dans l’hémisphère sud. |
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Sur la ligne de l’équateur, il faut faire tenir en équilibre un œuf sur le dessus d’une pointe. Nous y sommes tous arrivés. |
Basilique Voto National
Elle date du 19ème siècle, la plus grande dans la religion catholique de tout l’Équateur.
Style néo-gothique.
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Je suis montée tout en haut de la 3ème flèche (attention vertige) pour prendre cette vue! |
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Là nous sommes déjà très haut. |
Nous
sommes accompagnés par les deux sœurs Rita et Paola qui viennent de la
montagne et profitent de la fondation pour étudier... Une chance pour
elles. Elles sont montées tout en haut pour la première fois, elles
étaient heureuses, la glace a été leur récompense de nous avoir servi de
guide.
Quartier colonial
On
a seulement entr’aperçu la belle architecture coloniale, on a surtout
vu les bombes nous asperger de mousse blanche et des mains colorées nous
débarbouiller avec plaisir, tout le monde se déchaîne pour le carnaval.
On a réussi à visiter l’Église San Francisco, la cathédrale et quelques
autres églises.
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Église San Francisco (40 années de construction de 1540 à 1580) L’intérieur est époustouflant de richesses, lourdement décoré, style baroque. |
La cathédrale Metropolitana
de Quito, les photos sont interdites. Style baroque également. On a pu y
visiter l’exposition temporaire qui se termine dans trois jours : la
vie de Marie et Joseph jusqu’à la naissance de Jésus. Reconstitution de
villages, métiers, les gens, les animaux, les bruits également...
la cathédrale date de 1545, elle est l’une des plus anciennes de l’Amérique du Sud.
Le carnaval
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Allez savoir pourquoi Jeannine a été épargnée! |
Dottore Giovanni Onore
Missionnaire Marianiste - Fondation Otonga
Nous avons rencontré ce haut missionnaire et scientifique reconnu de part le monde entier à Otavalo
dans notre hôtel, il était accompagné de deux québécois. Le hasard a
voulu qu’on se retrouve dans un café et ensuite dans une pizzeria. Il
nous a invités à passer dans son monastère devenu foyer d’accueil pour
des enfants de la montagne ou de la forêt, afin d’y étudier grâce à la
fondation qu’il a créée : Otonga.
La fondation a pour mission d’œuvrer également à la préservation de la forêt, plusieurs forêts ont été acquises à cette fin.
La mission Marianiste créée juste après la révolution française par un prêtre bordelais « Chaminade
» est représentée dans 34 pays. Elle vient de fonder une école au Japon
afin de promouvoir « le citoyen du monde », sans nationalité, sans
drapeau, sans appartenance de territoire.
Nous
sommes partis deux jours en forêt vierge (amazonienne), la cuisinière
de la fondation accompagnée de son mari nous a promenés au travers de
cette végétation où se côtoie une très grande biodiversité végétale,
fleurs, insectes, oiseaux, les fruits, etc...... le centre reçoit des
scientifiques de toutes nationalités. C’est donc un très grand privilège
de pouvoir vivre ces quelques jours en côtoyant ces personnes et
découvrir une forêt sous un autre aspect.
On observe, on écoute, on sent et surtout on goûte... feuilles, fruits...
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Giovanni et les deux sœurs venant de la forêt pour étudier grâce à la bourse de la Fondation |
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L’hébergement des scientifiques où nous sommes |
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Une chance de partager avec la famille |
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Les bottes sont nécessaires | |
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Papillon de 5cm d’envergure |
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Roucou dont les petites graines intérieures servent de colorant alimentaire
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Un énorme papillon de 10cm d’envergure |
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Dégustation du Guava : uniquement la partie blanche qui entoure les graines |
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White spider Lily |
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Un colibri |
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Oiseau à longue queue |
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Les scientifiques la considère comme la plus belle fleur au monde La fleur de Jade |
Gros comme un ballon de foot, ce fruit provient d’un palmier « le Tagua » d’Amérique du Sud.
L’arbre fait 10 à 15 fruits qui chacun renferme près de 200 graines.
Aussi dure qu’un caillou, la graine une fois polie ressemble à l’ivoire.
La graine de Tagua est appelée ivoire végétal (pas besoin de tuer les éléphants, ni même de couper les palmiers).
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Une orchidée : la liane de Mysore (origine d’Inde du sud d’où son nom) |
En l’espace de quelques jours, nous nous sommes enrichis : ah oui, la spécialité de Quito est la figue méditerranéenne importée par les espagnols. Sauf qu’elle ne mûrit pas ici, donc elle est consommée cuite en accompagnement avec le fromage !
On quitte Quito, Lima c’est dans cette direction, les kilomètres sont à vol d’oiseaux.
N’étant pas des anges, les ailes ne nous sont pas apparues,
Donc nous continuons à vélo en empruntant les sinuosités des Andes.
Merci de ces belles choses et commentaires bisous à tous 😘👍
RépondreSupprimerQuel pays magnifique ! Merci pour toutes ces photos et commentaires. Bon courage pour la suite biz. Gaudron Christèle
RépondreSupprimerMerci de prendre du temps pour nous faire voyager.un moment de évasion. Gilberte.
RépondreSupprimerBravo Annie, très riche les commentaires Merci
RépondreSupprimerBonne continuation à vous quatre Bisous Bernadette ppl
oui ça a bien l'air d'être une bomarea (hirsuta). La fleur jaune ça pourrait être calceolaria tripartita ("en forme de chausson"). Les autres j'ai pas cherché. Merci pour ces photos de plantes et d'animaux!
RépondreSupprimerSuivant les deux blogs je me permets une correction . Toachi est a l ouest de Quito. C est donc la foret humide et non amazonienne. Celle derniere se trouvant a l est de Quito.
RépondreSupprimerC’est exactement ce que nous pensions être aussi. Notre éminent scientifique Giovanni nous a longuement expliqué que ce côté était aussi forêt amazonienne, l’histoire de cette forêt est longue et intéressante ainsi que son nom. Annie P
SupprimerMerci 🤩, on voyage sans se fatiguer 🤣. Bonne route.
RépondreSupprimerBises à toute l’équipe 😘
Superbe ces photos. Tellement bien commentées que tu enrichis notre savoir, cependant comment accumules tu tout ce savoir ? Chapeau Annie tu nous épateras toujours. Gros bisous et bonne route à vous tous et toutes
RépondreSupprimerBonjour à vous 4. Quel dépaysement encore une fois. Merci de nous rappeler qu'il existe autre chose que la France franco-française. Profitez bien.
RépondreSupprimerBravo et merci Annie pour ce super reportage. Bonne route à tous les 4. Bise muscatée. Jeanine
RépondreSupprimerBravo Profitez bien c est magnifique
RépondreSupprimerSuper. On y serait presque... Vous pêtez la santé, cela fait plaisir. Profitez un max !
RépondreSupprimersuper moment d 'évasion et de souvenir en cette période froide et grise merci Annie
RépondreSupprimerSuperbe voyage profitez bien bises joelle
RépondreSupprimerCoucou Jeannine et tes compagnons, c' est un plaisir de suivre votre voyage !
RépondreSupprimermerci de partager vos découvertes, fleurs, arbres inconnus, paysages féériques, églises et cathédrales .... une ambiance sympa : des journées heureuses et bien remplies ( malgré fatigue ou ennuis matériels, on imagine ) . Continuez avec la même énergie, bises
Un vrai plaisir de vous voir partager ces moments; et que de splendides photos !
RépondreSupprimerJoêlle
Magnifique.merci de prendre le temps de partager.quelle énergie.bravo à vous 4.Martine
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